[PRESSE] Célibat : survivre à la SANS Valentin

La Saint Valentin approche et déjà les magasins sont en mode « petits coeurs rouges ». Cette année encore, certaines personnes célibataires réfléchissent à ce qu’elles vont pouvoir faire pour survivre à cet étalage d’amour du 14 février. 

Retrouvez ici mes petits conseils pour vivre dans la joie ce célibat parfois un (beaucoup) douloureux. 

PHARE FM : Le thème du jour, c’est moi qui l’ai choisi ! A deux semaines de la St Valentin, j’ai vous ai proposé Anne-Sixtine de parler du célibat. 

 

Anne-Sixtine : Et je vous en remercie ! Effectivement, vous avez raison de mentionner que la St Valentin approche, et le mois de février qui va commencer est l’occasion d’un bombardement de petits cœurs bisounours, très choux pour ceux qui sont en couple, mais parfois très frustrants pour les célibataires qui ont ce désir puissant d’être en couple. 

 

PFM : Pour vous, qu’est-ce qui explique que certains célibataires se sentent frustrés ? 

 

AS : Le principe de la frustration, c’est qu’elle vient révéler un manque, un désir non comblé. Ici on pourrait dire que c’est le désir de la personne célibataire d’aimer et d’être aimée, de vivre à 2 et non plus seule, de partager son quotidien, et surtout d’être unique et choisie par quelqu’un. La frustration vient aussi appuyer sur la question que toute personne humaine se pose à un moment donné : suis-je aimable ? Suis-je digne d’être aimé ? 

Mais il y a quelque chose de beau dans cette frustration ! Même si, on est d’accord, sur le coup, on peut la détester ! Elle vient aussi et surtout révéler à quel point nous sommes faits pour aimer, faits pour nous donner totalement. C’est inscrit dans notre cœur, dans notre corps sexué, et cette solitude un peu ou beaucoup douloureuse est souvent aussi une étape importante pour se décentrer de soi, pour voir qu’on a besoin de l’autre. 

 

PFM : Dire qu’on a besoin de l’autre, n’est-ce pas un peu excessif ? 

 

AS : Je ne dis pas d’être en manque sous le mode de la « dépendance affective ». Mais quand on dit que l’homme est un « animal social », c’est justement parce que les relations sont fondamentales pour son bonheur. Donc ressentir du manque, c’est normal par moment ! Et c’est même bon pour justement, laisser de la place dans sa vie pour un autre. 

 

PFM : Je pense que les célibataires ne manquent pas forcément de relations…

 

AS : Ça dépend des cas… L’engouement pour les sites ou appli de rencontres montrent quand même la difficulté pour certains de faire des rencontres, d’entrer en relation. 

 

PFM : Quel conseil donneriez-vous aux personnes célibataires qui nous écoutent aujourd’hui et qui vont affronter la st Valentin ? 

 

AS : Je crois que quand on souffre de son célibat, deux attitudes peuvent nous arriver. Le repli sur soi d’une part, on reste chez soi, le bonheur des autres nous énerve. Ou d’autre part, la négativité, ceux qui grognent et voient un peu tout avec amertume. Dans les deux cas… que ce soit le repli sur soi ou le fait d’être un peu amer, c’est une manière d’éviter de souffrir, mais c’est malheureusement tout sauf séduisant. Je dirais même que ça peut être repoussant. Un peu de recul sur ces deux points peut vraiment aider à prendre un nouvel élan, plus positif, et donc plus ouvert dans sa vie au quotidien aux autres. 

 

PFM : Et pour s’ouvrir aux autres justement, quelle pourrait être l’action concrète à faire ? 

 

AS : Je dirai, comme nous sommes encore en début d’année, de prendre une résolution pour développer et peut-être redécouvrir les relations gratuites. Par exemple, dans un engagement associatif, un lieu de bénévolat qui nous plaît. Le don de soi gratuit vient nourrir notre cœur, donner du sens à notre vie, et nous apprend à nous ouvrir. Je parle particulièrement à ceux qui se focalisent sur leur boulot, ou qui ont tendance à se replier sur eux-mêmes. Ceux qui au contraire sont dans le don tout le temps, je leur conseille plutôt une soirée St Valentin en solo avec eux-mêmes pour se retrouver un peu !! 

 

PFM : Donc l’idée, c’est de trouver des endroits pour se donner sans attendre en retour, c’est ça ? 

 

AS : Oui ! C’est d’apprendre à s’engager pour des « petites » rencontres, et de se préparer par là à vivre la « grande » rencontre. Donc se donner soi-même, en conscience, par choix, AUJOURD’HUI ET MAINTENANT, de façon équilibrée, pour ni se fuir soi-même, ni subir le don de soi. En bref, vivre le « célibatairement vôtre », la manière unique de se donner des personnes célibataires. 

 


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Chronique Phare FM du 30 janvier 2020 - Ecouter l’enregistrement.



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